Nouvelles et actualités
ENRAYER LE FLÉAU DES ENGINS FANTÔMES DANS LE SAINT-LAURENT
25 octobre 2021
ACPG ET SES CAPITAINES MEMBRES CONTRIBUENT À ENRAYER LE FLÉAU DES ENGINS FANTÔMES DANS LE SAINT-LAURENT
Rivière-au-Renard — Le directeur général d’ACPG, monsieur Claudio Bernatchez, se réjouit d’annoncer le franc succès de la 2e année d’opération du nettoyage des fonds marins par les escouades en mer d’ACPG.
Le fléau des engins fantômes étant un problème mondial, ACPG contribue et apporte des solutions concrètes.
L’équipe d’ACPG Innovation, de techniciens en engins de pêche, d’un technologue et de capitaines ont développé un système de grappin sur roues pour récupérer les engins fantômes sans abimer les fonds marins. Premiers au Québec à mettre un système de récupération à l’eau, l’ACPG et ses membres ont été en opération en mer à l’été 2020 pendant 30 jours et à l’été 2021 pendant 90 jours.
«Moi, je veux en ramasser le plus possible. Il y a une certaine fierté d’en ramener et ça suscite un certain intérêt dans l’industrie et dans toute la population.» Capitaine Pierre-André Huard
Opération réussie pour l’ACPG!
Après 2 années d’opération, l’ACPG et ses membres Capitaines ont réalisé 120 jours d’activités de récupération en mer. Une quantité impressionnante de 25 227 lb d’engins fantôme qui sont maintenant sortis de l’eau grâce à l’ACPG!
« On collabore avec les scientifiques du MPO, de l’Institut Maurice-Lamontagne, de l’UQAR et autres. Pour nous, c’est important de travailler sur des projets qui vont faire avancer les pêcheries, qui vont aider à préserver la ressource et qui vont avoir un impact positif sur les écosystèmes du Saint-Laurent. » Claudio Bernatchez, directeur général ACPG.
Découvrez la réussite d’ACPG : https://www.youtube.com/watch?v=OrgW0uiVb88
Ce projet a été réalisé dans le cadre du Programme de contributions pour soutenir des solutions durables en matière de pêche et la récupération d’engins de pêche du ministère de Pêches et Océans Canada.
Des résultats plus que satisfaisants
En 2020 et 2021, ACPG a récupéré 25 227 lb d’engins fantômes des profondeurs du golfe du Saint-Laurent. On dénombre 151 engins récupérés, dont 99 casiers à crabe des neiges, 1 casier à homard, 1 casier à crabe tourteau, 17 bouées, 1 chalut, quelques filets et 32 cordages totalisant 52 268 pieds.
La Coopérative des Capitaines-propriétaires de la Gaspésie ACPG a été fondée en 1983 par un groupe de propriétaires de bateaux de pêche désireux de coopérer dans le but de se doter de services communs et de défendre des dossiers d’intérêts, tant sur la scène provinciale que fédérale.
ACPG fait partie prenante du paysage gaspésien et au fils des ans, s’est fait reconnaitre comme étant un acteur majeur de la vie économique de Rivière-au-Renard, de la Gaspésie et du Québec. Rivière-au-Renard détient le titre de Capitale des pêches du Québec. L’ACPG compte à ce jour, 75 entreprises de pêche membres au sein de la coopérative. -30-
Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter :
CLAUDIO BERNATCHEZ
Directeur général
ACPG – Coopérative des Capitaines Propriétaires de la Gaspésie
cbernatchez@acpg-gaspesie.com
T. 418-269-7701
Offre d’emploi, adjointe administrative!
Protection de la baleine noire de l’Atlantique Nord
Transports Canada-18 février 2021
Les mesures de 2021 prises par le Canada reposent sur les meilleures données scientifiques disponibles ainsi que sur les observations de l’industrie, des gouvernements provinciaux, des collectivités autochtones, des milieux universitaires, des organisations non gouvernementales et d’autres intervenants, notamment des partenaires aux États-Unis.
Les mesures de gestion de la circulation maritime prévues en 2021 ont pour but de cibler efficacement les risques que présente la circulation maritime pour les baleines noires de l’Atlantique Nord, en particulier lorsqu’elles migrent en plus grand nombre à l’intérieur et à l’extérieur du golfe du Saint-Laurent au printemps et à l’automne, tout en préservant la sécurité et la sûreté des navigateurs. Fondées sur l’expérience des années précédentes, les mesures tiennent compte d’une année supplémentaire d’analyses scientifiques sur la répartition des baleines, des tendances de la pêche et du transport maritime, de la rétroaction des intervenants et d’une approche de surveillance plus rigoureuse et plus variée.
Les mesures de gestion de la circulation maritime en 2021 visant tous les navires de plus de 13 mètres de longueur sont énumérées ci-dessous.
Mesures de 2020 renouvelées :
- À compter du 28 avril, une limitation de vitesse obligatoire maximale de dix nœuds lorsque les navires circulent dans une grande partie du golfe du Saint-Laurent.
- Une limitation de vitesse obligatoire à dix nœuds pendant 15 jours lorsqu’une baleine noire de l’Atlantique Nord est repérée dans l’une des zones de navigation dynamiques dans les voies de navigation situées au nord et au sud de l’île d’Anticosti. Lorsqu’aucune baleine noire de l’Atlantique Nord n’est détectée dans la zone, les navires sont autorisés à naviguer à une vitesse opérationnelle sécuritaire.
- Deux zones de gestion saisonnières au nord et au sud de la zone de navigation dynamique E, du 28 avril au 29 juin, où les navires devront réduire leur vitesse à dix nœuds afin de renforcer la protection des populations de baleines noires de l’Atlantique Nord lorsque ces dernières devraient migrer en grand nombre vers le golfe du Saint-Laurent. Du 30 juin au 15 novembre, les navires pourront naviguer dans les deux zones de gestion saisonnières à une vitesse opérationnelle sécuritaire, sauf si une baleine noire de l’Atlantique Nord est repérée. Si tel est le cas, une limitation de vitesse obligatoire entrera en vigueur pendant 15 jours.
- Un essai de ralentissement volontaire à dix nœuds visant les navires qui naviguent dans le détroit de Cabot du 28 avril au 29 juin et du 29 septembre au 15 novembre, afin de renforcer la protection lorsque les baleines noires de l’Atlantique Nord migrent en grand nombre à l’intérieur ou à l’extérieur du golfe du Saint-Laurent.
- Une zone de restriction obligatoire visant à protéger un important rassemblement de baleines noires de l’Atlantique Nord qui, selon les observations de ces dernières années, se forme à la fin du printemps et au début de l’été dans la vallée de Shediac et ses environs. Par la mise en place de cette zone de restriction située à l’est du Nouveau-Brunswick et au nord-ouest de l’Île-du-Prince-Édouard, tous les navires devront éviter cette zone ou, s’ils figurent sur une liste des navires exemptés, devront réduire leur vitesse à huit nœuds lorsqu’ils doivent la traverser.
- Des amendes jusqu’à concurrence de 250 000 $ seront imposées aux navires qui ne respectent pas les mesures obligatoires de gestion de la circulation maritime mises en place pour la saison 2021.
Mesures modifiées pour 2021 :
- L’étendue, l’emplacement et la durée de la zone de restriction obligatoire dans la vallée de Shediac et ses environs seront raffinés afin de mieux protéger les baleines noires qui devraient être présentes en grand nombre dans cette zone pendant les mois d’été. Le moment de l’établissement de cette zone et les coordonnées exactes de cette dernière sont en voie d’être confirmés et seront communiqués aux navigateurs une fois déterminés.
- L’exemption de la limite de vitesse dans les eaux d’une profondeur inférieure à 20 brasses sera étendue à tous les navires de pêche commerciale.
Le Programme national de surveillance aérienne sera le principal outil de Transports Canada pour surveiller les baleines noires de l’Atlantique Nord dans les voies de navigation au nord et au sud de l’île d’Anticosti. Pour compléter la plateforme de surveillance, un système d’aéronefs télépilotés (ou drones) et un planeur acoustique sous-marin seront de nouveau intégrés aux plans de surveillance pendant une partie de la saison. Cette année, l’ajout d’un planeur acoustique sous-marin est prévu afin d’élargir la surveillance des baleines dans le détroit de Cabot.
Fermetures temporaires et saisonnières de zones de pêche
- Dans les zones soumises à nos protocoles de fermeture (zone grise de la carte, appelée zone dynamique), si une baleine noire est détectée visuellement ou acoustiquement, une zone définie autour de la position de la détection (environ 2000 km2) sera fermée à la pêche aux engins fixes non surveillés, y compris la pêche au homard et au crabe, pendant 15 jours.
- Nouveau : Cette année, une baleine noire devra être à nouveau détectée visuellement ou acoustiquement dans la zone fermée pendant les jours 9 à 15 de la fermeture avant qu’une prolongation ne soit déclenchée.
- Dans la baie de Fundy, et les habitats essentiels des bassins Roseway et Grand Manan, si une baleine est détectée de nouveau durant les jours 9 à 15, une fermeture temporaire de 15 jours supplémentaires sera en vigueur.
- Dans le golfe du Saint-Laurent (y compris autour de l’île d’Anticosti, dans le détroit de Cabot ainsi que dans le détroit de Belle-Isle), si une baleine est à nouveau détectée dans une zone fermée pendant les jours 9 à 15, une fermeture saisonnière sera appliquée ; la zone restera fermée jusqu’au 15 novembre 2021.
- Si une baleine n’est pas détectée de nouveau dans une zone fermée pendant les jours 9 à 15, la zone sera rouverte à la pêche après le jour 15.
- Deux vols sans détection de baleine noire continueront d’être nécessaires avant qu’une zone puisse être rouverte à la pêche. Si les vols ne peuvent pas être effectués pendant les jours 9 à 15 (par exemple en raison de mauvaises conditions météorologiques), la zone restera fermée jusqu’à ce que deux vols puissent avoir lieu en toute sécurité pour indiquer si les baleines ne sont probablement plus dans la zone.
- En dehors de la zone dynamique, des fermetures seront envisagées au cas par cas, avec une attention particulière pour les signalements de 3 baleines ou plus, ou d’un couple mère-petit.
Dispositions pour les eaux de moins de 20 brasses de profondeur
- La pêche aux engins fixes non surveillés, y compris la pêche au crabe des neiges, au crabe commun, et au homard pratiquées dans des eaux de moins de 20 brasses de profondeur ne seront soumises à des fermetures temporaires que si une baleine noire est observée dans ces eaux.
- Si une ou plusieurs baleines noires sont repérées dans des eaux d’une profondeur de 10 à 20 brasses, une fermeture temporaire sera mise en place à la profondeur de 10 à 20 brasses. Les pêcheurs devront alors déplacer leurs engins près de la rive, mais ils seront autorisés à continuer de pêcher dans les zones d’une profondeur de moins de 10 brasses.
- Si une ou plusieurs baleines noires sont observées dans des eaux de moins de 10 brasses de profondeur, la zone définie autour du lieu de l’observation sera fermée temporairement, quelle qu’en soit la profondeur, et s’étendra effectivement jusqu’au littoral.
Suivi efficace des engins de pêche
- Des exigences en matière de marquage des engins sont requises pour toutes les pêches aux engins fixes au Canada atlantique et au Québec. Les exigences en matière de marquage des engins permettront d’identifier la région, la pêcherie et, uniquement pour la pêche au homard et au crabe, la zone de pêche spécifique.
Signalement obligatoire des engins perdus
- Les titulaires de permis de toutes les pêches à engins fixes seront tenus de signaler la perte d’engins de pêche.
Déclaration obligatoire des interactions entre les navires ou les engins de pêche et les mammifères marins
- Tout contact accidentel entre un mammifère marin et un navire ou un engin de pêche doit être signalé.
Explorer de nouvelles technologies et méthodes de pêche
- Soutenir les essais de l’industrie sur les technologies d’engins « ne constituant aucun danger pour les baleines » qui réduisent au minimum ou éliminent le risque d’empêtrement des baleines, et évaluer les projets pilotes en utilisant l’expertise scientifique.
- Autoriser les essais d’engins sans corde dans des zones fermées.
- Mise à jour : En 2020, il a été annoncé que les pêcheurs seraient tenus de mettre en place des cordes ou des points de rupture faibles avant la fin de 2021 pour aider les baleines à se libérer si elles s’empêtrent. En raison de la pandémie de COVID-19, de nombreux pêcheurs n’ont pas été en mesure d’effectuer des tests sur l’eau pour trouver des moyens sûrs et efficaces de mettre en œuvre cette exigence. Le Ministère va maintenant travailler avec les pêcheurs, pêcherie par pêcherie, tout au long de 2021 et de 2022 à :
- Mettre en place des cordes faibles ou des points de rupture faibles d’ici la fin de 2022.
- Mettre en place des exigences concernant les diamètres maximums des cordes, les cordes coulissantes entre les casiers et les pièges, et la réduction des cordes verticales et flottantes après 2022.
Poursuite de la surveillance et du signalement
- On dispose d’une variété d’outils pour détecter les baleines de manière visuelle et acoustique, y compris la surveillance par aéronefs et par navires, ainsi que la détection au moyen des technologies d’hydrophones (microphones sous-marins) et de planeurs.
- Plusieurs organismes travaillent ensemble pour détecter les baleines noires, mettre en commun les données et surveiller les zones de pêche actives (y compris les zones fermées).
- Des recherches scientifiques sont menées pour mieux comprendre les baleines et prévoir leurs déplacements.
- Maintenir les activités de relevés scientifiques en mettant l’accent sur les zones qui n’ont pas encore fait l’objet de relevés adéquats afin d’améliorer les connaissances sur la répartition des baleines noires dans les eaux canadiennes. Le déploiement additionnel d’appareils acoustiques passifs permettra également de recueillir des données qui seront utiles dans ce domaine. De plus, nous poursuivrons notre travail sur la disponibilité des proies et les facteurs en cause.
Engagement avec les parties prenantes
- Nouveau : Un groupe de travail technique composé de pêcheurs, de spécialistes en baleines noires, et de fonctionnaires du ministère se réunira régulièrement tout au long de l’année pour discuter des problèmes actuels de gestion de la pêche visant à protéger la baleine noire dans les eaux canadiennes.
- Une table ronde annuelle sur la baleine noire de l’Atlantique Nord avec les parties prenantes a lieu chaque année en novembre pour aider à informer les mesures de gestion des pêches pour la saison suivante.
Consultation sur la Pêche au sébaste
Un article de Joane Bérubé/Radio Canada Gaspésie les Iles
Cette consultation devrait permettre au ministère de dégager les balises encadrant la relance de cette pêche.
À l’Association des capitaines-propriétaires de la Gaspésie (ACPG), le directeur général, Claudio Bernatchez, souhaite que l’exercice mène à un partage rentable et durable de la ressource. On s’engage activement dans ce processus de consultation, dit-il, avec l’idée de faire quelque chose qui soit durable, qui soit respectueux des communautés côtières aussi. [On veut] créer le maximum de richesse au sein des communautés.
Même si le MPO se prépare et que le sébaste est le poisson de fond le plus abondant dans le golfe, l’industrie est loin d’être prête à se lancer dans cette nouvelle pêche, estime-t-on en Gaspésie.
Toujours pas de marché
Le marché est encore inexistant, même pour la petite pêche expérimentale autorisée par Pêches et Océans. L’an dernier, un pêcheur gaspésien a dû abandonner son projet de pêche au sébaste, faute d’acheteurs pour son poisson, illustre Claudio Bernatchez.
Le conseiller sénior à la commercialisation à GIMXport, André-Pierre Rossignol, fait le même constat.
Présentement, avec ce qu’on offre pour le sébaste, beaucoup de pêcheurs n’iront pas le pêcher à ce prix-là.
André-Pierre Rossignol, conseiller sénior à la commercialisation à GIMXport
D’un autre côté, est-ce que les entreprises de transformation vont investir pour transformer un poisson qui n’est pas rentable? ajoute-t-il. C’est un peu l’œuf ou la poule.
Claudio Bernatchez, qui souhaite que les produits de la mer gaspésiens soient plus présents dans l’assiette des Québécois, croit qu’il pourrait y avoir une place pour le sébaste sur le marché intérieur.
Le marché asiatique est aussi très prometteur, mais à la condition d’être patient.
L’énorme quantité de sébastes a bel et bien la taille commercialement autorisée, mais ça ne lui permettra pas de percer le marché de sitôt. Le gros éléphant blanc là-dedans, c’est que le sébaste est trop petit pour être pêché. Il y en a encore pour au moins cinq ans avant que ça vaille la peine
, estime André-Pierre Rossignol.
Du temps de préparation
Ce n’est pas nécessairement une mauvaise nouvelle, selon le directeur de l’ACPG. Ça nous donne du temps pour nous préparer. Ce temps-là, on veut l’utiliser pour bien préparer cette pêche et atténuer les impacts qu’elle pourrait avoir sur d’autres espèces.
Personne, ajoute-t-il, ne veut revivre un moratoire comme celui du début des années 90. Les pêcheurs ne veulent pas non plus d’un poisson pêché pour être transformé en farine animale ou en appâts.
Cependant, la reconstruction du marché n’est pas le seul aspect qui cause problème.
Du poisson pour tout le monde?
La répartition des quotas selon les provinces et les flottilles est toujours en discussion. Chaque province voudrait retrouver sa part historique. Mais une fois que ce serait retrouvé, à qui appartiendraient ces quotas? Comment cela serait-il géré? Pour ça, on n’a pas de réponse
, explique Claudio Bernatchez.
Les pêcheurs gaspésiens font valoir qu’il y a dans le golfe suffisamment de flottilles prêtes à assurer la pêche. On voudrait que les ressources qui sont en place présentement soient mises à contribution pour que cette pêche soit un succès quand elle reprendra
souligne le directeur de l’ACPG.
Que ce soit pêché par des Madelinots, des Gaspésiens, des Terre-Neuviens, des gens du Nouveau-Brunswick ou des communautés autochtones, qui vont aussi être impliquées là-dedans, on souhaite juste que cela ait du sens pour tout le monde.
Claudio Bernatchez, directeur de l’ACPG
Basée à Rivière-au-Renard, où se débarque au Québec la majorité des crevettes du golfe, l’ACPG se fait aussi vigilante. Si le retour du sébaste devait avoir un impact sur la crevette, les crevettiers devraient pouvoir combiner pêche au sébaste et pêche à la crevette, souligne son porte-parole.
2 M$ pour soutenir la pêche et l’aquaculture de la Gaspésie et de la Côte-Nord
Sept entreprises de la Côte-Nord et de la Gaspésie issues des pêches et de l’aquaculture se partageront une somme de 2 millions de dollars octroyée par les gouvernements fédéral et provincial.
Avec cette enveloppe, les deux ordres de gouvernement souhaitent notamment favoriser le développement de technologies qui permettront l’adoption de pratiques plus écologiques.
Ce financement permettra aux entreprises, par exemple, d’améliorer leur efficacité énergétique, de réduire leur consommation d’eau, d’augmenter leur dépendance à l’énergie verte, de moderniser les sonars de pêche et de réduire leur consommation de carburant et leurs émissions de gaz à effet de serre.
Entreprises qui reçoivent une aide financière :
Gaspésie :
- Pêcheries Yan Bourdages : 41 000 $
- Clément Samuel (Samuel Normand) : 217 924 $
- Pêcheries Luc Couture : 118 158 $
- C.D. Pêche : 245 062 $
- Aquaculture Gaspésie : 787 778 $
Côte-Nord :
- Les crabiers du Nord : 224 495 $
- Conseil de la Première Nation des Innus de Nutashkuan : 364 040 $
Avec les sommes octroyées, l’entreprise Aquaculture Gaspésie pourra notamment améliorer l’efficacité de son traitement des rejets de pisciculture en ajoutant un système de filtration innovant.
Communiqués de presse:
Aucune baleine noire trouvée morte ou empêtrée cette année
Aucune baleine noire de l’Atlantique Nord n’a été trouvée morte ou empêtrée dans de l’équipement de pêche dans les eaux canadiennes cette année, après de nombreux signalements du genre dans les dernières années.
Au total cette année, 120 spécimens ont été observés dans les eaux canadiennes.
C’était une bonne saison
, affirme le directeur des programmes marins à la Fédération canadienne de la faune, Sean Brilliant.
Il estime que plusieurs raisons peuvent expliquer cela, dont les restrictions imposées à la pêche et au transport maritime dans le golfe du Saint-Laurent.
La COVID-19 a pu jouer un rôle aussi. M. Brilliant souligne que la circulation de navires dans le golfe a diminué pour cette raison. Les navires de croisières sont absents cette année, ce qui diminue le risque de collision avec des baleines, explique-t-il.
Toutefois, indique M. Brilliant, le Canada a intensifié ses activités de patrouille en mer pour les baleines et il croit que les données recueillies sont précises.
Sean Brilliant rappelle que la baleine noire flotte après sa mort et qu’il est alors facile de la reconnaître. Il reconnaît qu’il est possible que des baleines mortes soient passées inaperçues, mais il dit que c’est un bon signe qu’aucune mort n’a été signalée.
On ne sait pas encore si les baleines noires de l’Atlantique Nord ont pu bien se nourrir dans les eaux canadiennes.
Des études sur le plancton dont elles se nourrissent ont eu lieu cette année, mais leurs conclusions ne sont pas encore connues, indique Sean Brilliant.
Il y a un autre moyen de savoir si les baleines ont trouvé suffisamment de nourriture. La naissance de baleineaux l’hiver prochain signifierait que les femelles en particulier se sont bien nourries cette année.
Il est encore trop tôt pour crier victoire pour la survie de cette espèce en voie de disparition, ajoute Sean Brilliant. Il faut encore quelques années de plus comme celle-ci pour espérer un début de rétablissement, explique-t-il.
Avec des renseignements de Harry Forestell, de CBC
À lire aussi :
L’ACPG Bénéficie du fonds des pêches pour les engins fantômes
Crise dans l’industrie de la crevette
// COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
15 MAI 2020
RIVIÈRE-AU-RENARD – Après plusieurs semaines d’attente de mesures d’aide gouvernementales pour les aider à affronter l’incertitude rattachée à la présente saison de pêche, les membres de l’ACPG sont restés sur leur appétit à la suite des annonces du gouvernement fédéral rendues publiques hier.
Même si nous reconnaissons la charge de travail colossale imposée au gouvernement par la gestion et la réponse à une situation sans précédent, nous avons l’impression qu’on nous a annoncé hier une solution unique à une problématique à géométrie variable. De plus, bien des paramètres restent à définir avant que nos pêcheurs sachent s’ils auront droit ou non à de l’aide. Dans les faits, nos entreprises de pêches au poisson de fond et au crabe ont entrepris la saison en se voyant offrir des prix inférieurs à ce qu’ils ont connu ces dernières années. Les mécanismes de bonne gestion avec les transformateurs permettront cependant un ajustement à la hausse en fonction des marchés, ce qui nous donne espoir que les saisons de pêche seront sauvées pour ces espèces.
La situation est toutefois moins encourageante en ce qui a trait à la pêche à la crevette. Les marchés sont au ralenti et les prix offerts présentement ne permettent pas aux pêcheurs d’espérer faire leurs frais. D’ailleurs, beaucoup de nos crevettiers sont toujours sur les blocs dans notre parc de bateaux; ce qui est en soi une situation inusitée à cette période de l’année. Les crevettiers des provinces atlantiques sont dans la même situation et nous avons d’ailleurs initié une démarche commune avec eux et nos homologues des nations autochtones afin d’adresser des demandes au gouvernement fédéral. L’enjeu est grand sur le territoire de la ville de Gaspé alors que des centaines d’emploi reliés à la capture et à la transformation de la crevette sont compromis pour l’instant.
Nous souhaitons que les mesures de déconfinement en cours ou à venir sur la planète permettent une réouverture de tous les marchés dont dépendent nos pêcheries. Nous voulons rassurer la population et les instances gouvernementales à l’effet que nous tenons à maintenir l’effort d’approvisionnement alimentaire en ces temps difficiles.
-30-
Pour information :
Claudio Bernatchez, directeur général
Capitaines Propriétaires de la Gaspésie
418-269-7701
Offre d’emploi: Coordonnateur du parc de bateaux
DESCRIPTION DE POSTE : Coordonnateur du parc de bateaux
Supérieur immédiat : Directeur général
Département : Service
Personnel supervisé : Préposés et opérateurs
Horaire de travail : Du lundi au vendredi, de 7h à 16h, sauf exceptions
Classe salariale : 5, selon la structure salariale de l’A.C.P.G.
DESCRIPTION GÉNÉRALE :
Sous l’autorité du directeur général, le titulaire du poste a la responsabilité d’effectuer la planification et la gestion des opérations et des activités d’entretien du parc de bateaux en s’assurant de planifier et de contrôler les allées et venues. Il veille aussi aux déplacements des bateaux dans le respect des procédures établies.
Planification
⤇Planifie l’ensemble des activités selon les périodes de l’année et prépare un plan de travail mensuel et annuel;
⤇Effectue la planification des horaires de réception, de lancement et de hallage;
⤇Planifie le positionnement et l’utilisation des espaces de stationnement;
⤇Planifie le programme d’entretien et des réparations et fait le suivi;
⤇S’assure d’avoir les outils, les produits et les fournitures nécessaires à la réalisation des activités d’entretien et des opérations;
⤇Planifie des achats requis selon le budget établi et les politiques de l’entreprise;
⤇Évalue les besoins en main-d’œuvre pour les activités à venir et participe au processus d’embauche.
Gestion
⤇Coordonne le travail de son personnel et assigne les tâches hebdomadaires et journalières;
⤇Vérifie l’application des méthodes de travail pour s’assurer de la qualité des opérations et de l’entretien;
⤇Évalue le rendement des membres de son équipe et assure la formation de son personnel;
⤇Gère l’utilisation des matières premières, des outils et des fournitures de son secteur;
⤇Gère et coordonne les demandes et les plaintes.
Opérations
⤇Devient d’office opérateur du chariot cavalier;
⤇Effectue les achats;
⤇S’assure de faire les vérifications des charges à soulever, des conditions environnementales et de la solidité du sol et effectue le choix des équipements nécessaires pour chaque déplacement;
⤇S’assure de la sécurité des lieux, des espaces de stationnement et du respect des méthodes de travail;
⤇Effectue le déplacement des bateaux et des charges selon les normes de sécurité et du plan des activités;
⤇Fait l’entretien et la maintenance selon le calendrier et le programme établi;
⤇S’assure du respect des normes d’hygiène de santé et sécurité au travail.
PROFIL RECHERCHÉ :
⤇Formation académique : D.E.S. ou D.E.P.
⤇Expérience : Base en mécanique, gestion, service à la clientèle
⤇Connaissances informatiques (logiciels) : Suite Office
⤇Maîtrise du français oral et écrit. L’anglais serait un atout
⤇Autres qualifications : Disponibilité à suivre d’autres formations
HABILETÉS ET APTITUDES PROFESSIONNELLES REQUISES :
Calme, responsable, rigoureux, capacité à travailler sous pression, rassembleur.
ENVOYER VOTRE CANDIDATURE
Par courriel : lcloutier@acpg-gaspesie.com
Par la poste : 1, rue de la Langevin, GAspé (Québec) G4X 5G4
FERMETURE DE L’AFFICHAGE : 18 mai 2020